Quel impact pour les mutations de l’emploi au XXIe siècle ?

Si vous êtes familier avec le métro parisien, il ne vous est pas passé inaperçu que de plus en plus de métros sont automatisés. De même, si vous allez souvent faire vos courses dans n’importe quelle chaîne de supermarché, les caisses sont aujourd’hui, elles aussi, de plus en plus automatisées. L’avènement des nouvelles technologies et leurs progrès représentent un tournant dans le monde de l’emploi. Des métiers qui disparaissent, ce n’est pas nouveau. Le XIXe siècle est le siècle des derniers allumeurs de réverbères. Plus tard, les années 70 sonnent le glas des poinçonneurs de tickets de métro. Ces dernières années, de nombreux métiers ont disparu. D’autres sont en voie de disparition ou susceptibles de disparaître à court ou à long terme. D’après une étude menée par le célèbre cabinet conseil McKinsey, plus de 40 % des emplois seront informatisés et/ou automatisés d’ici 2030. Cela entraînerait une suppression de 400 à 800 millions d’emplois.

D’un autre côté, la numérisation et la robotisation entraîneront la création de nouveaux métiers ces prochaines années. On estime aujourd’hui que près de 80% des emplois de 2030 n’existeraient pas encore aujourd’hui.

Cette extrême mutation de l’emploi peut être analysée de façon ambivalente. D’une part, la numérisation ne ferait que creuser encore plus les inégalités au détriment des classes moyennes peu ou pas assez qualifiées. En effet, du fait de l’extrême polarisation des emplois, une « classe inutile » naîtrait. Comment réaffecter les caissiers, chauffeurs de métro, interprètes ou traducteurs impactés par l’automatisation de leurs métiers afin de leur éviter le chômage ? Ce fossé inégalitaire risque de mener à une réelle crise sociale, politique, économique, mais aussi d’amplifier l’appauvrissement des classes dites « moyennes » et de renforcer la fièvre populiste.

              Néanmoins, force est de constater qu’une telle automatisation des emplois est surtout au service du progrès et de la productivité - le but principal étant de dynamiser la croissance et l’économie française. Dans cette optique-là, les mutations du travail ne riment pas avec crise sociale mais bel et bien avec progrès.

              Ainsi, l’enjeu ici repose en partie sur la formation et l’accès qui y est donné. En effet, licencier ne suffit pas, il faut aussi reformer. Toujours d’après l’étude de McKinsey, 375 millions de travailleurs devront se reconvertir d’ici 2030. Il est nécessaire de donner à ces travailleurs l’opportunité de se réorienter en instaurant notamment un suivi post-licenciement qui permettra une meilleure réinsertion professionnelle aux anciens employés. Le temps de ces formations, Pop Eye est là pour vous aider à faire face à la disparition de vos emplois notamment en facilitant vos recherches d’emplois de substitution ou de remplacement à long terme. Dans l’ère de la Gig Economy, il est de plus en plus courant d’accumuler les emplois, les casquettes multiples sont valorisées. Sur sa plateforme, Pop Eye vous épaule et vous aide à postuler à de nombreuses offres d’emploi.

Norman El HaikComment